Local ou bio ?

pour votre nourriture, vous etes plutot local, bio ou en vrac ?

A cette question j’aurais pu ajouter : local, bio ou en vrac ? Ca va en amuser certains mais c’est vrai qu’aujourd’hui avec tout ce qu’on entend dans les médias ou la publicité on ne sait pas trop à quels saints se vouer en ce qui concerne la nourriture.

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser au zéro déchet, j’ai tout d’abord cherché à réduire les emballages. Pour cela deux solutions : amener ses propres emballages au supermarché ou acheter directement au producteur. Il y a encore quelques années c’était compliqué d’amener ses contenants en supermarché. Je me souviens d’une fois au rayon traiteur/boucherie où on me l’a refusé car ce n’était pas « hygiénique ». Aujourd’hui ça ne m’arrive plus du tout car cette réflexion a évolué. Avec mon mari nous avons commencé lentement à aller chercher nos produits frais directement à la ferme et en cueillette pour se faire une sortie ludique avec ma fille. Je pense que c’est là que ma réflexion a commencé car j’ai vraiment apprécié un goût différent pour les produits de saison et j’ai découvert (ne me jugez pas) que les betteraves poussaient dans la terre et qu’il fallait les cuire avant de les manger (bon sang quel goût!) bref je partais de très très loin comme vous le voyez. En parallèle j’ai souvent acheté bio pour les purées et compotes de mes deux enfants, mais je me suis heurtée au fait que je n’ai pas de magasins ou marché bio à proximité immédiate de chez moi. En allant à la ferme, j’ai découvert qu’on pouvait cultiver les légumes et fruits de manières raisonnée et sans gaspillage, en réduisant les pesticides et je dois reconnaitre que cette formule me plait aussi. Enfin, j’essaie d’aller régulièrement en magasin vrac, pour faire le plain de légumineuses, fruits à coque, farine, sucre…

Bref pour résumer tout cela aujourd’hui malgré le flot d’informations mises à notre disposition, je n’ai pas pris de parti, et je ne pense pas que je le prendrai un jour. En effet, d’une manière générale je privilégie les circuits courts et les petits producteurs de saison, et si possible en achetant en vrac, avec mes propres contenants. Si le producteur est bio, et ben c’est encore mieux mais à qualité équivalente et si je suis satisfaite des produits je ne paierait pas plus cher juste pour avoir du bio. Je ne suis pas prête aujourd’hui à faire ce sacrifice, sauf pour mes enfants ou si possible je vais acheter du bio.

Et vous comment arrivez-vous à vous en sortir avec toutes les informations dont on nous abreuve chaque jour ?

Mon retour sur le composteur Bokashi

voici le composteur bokashi de la marque Hozelock Pure je vais vous parler de son utilisation et de ses avantages
Composteur Bokashi

Dans mon article sur le 5ème R des principes du zéro déchet, Composter (to Rot, pourrir, en anglais), je vous avais parlé du composteur que l’on utilise à la maison. Il s’agit du composteur Bokashi de la marque japonaise Hozelock Pure. Nous l’avons acheté en 2017 quand on a commencé à compter le nombre de poubelles que nous jetions chaque semaine (5 sacs de 30 litres). C’est mon mari qui s’est mis à la recherche d’un composteur qui soit pratique et facile d’utilisation. En effet ayant grandi au Canada, l’usage d’un composteur de jardin lui était très familier, ce qui n’était pas du tout mon cas car je n’ai jamais trié les épluchures avant. De plus nous vivons en ville dans un appartement donc le composteur de jardin n’était pas une option. Nous avons préféré ce système de compost avec des champignons plutôt qu’un lombri-composteur car nous avions lu qu’ils mourraient facilement si l’on s’absente plusieurs jours. Depuis des retours d’expérience m’ont indiqué que ce système était en réalité très pratique.

Le composteur Bokashi est livré avec tous ses accessoires et un sac de champignons activateurs Bokashi pour accélérer le processus de compostage. Nous l’avons positionné dans notre cuisine et tous les soirs y versons nos épluchures. Puis on y insère une cuillère de champignons. Les avantages que j’y trouve sont nombreux : Il ne prend pas beaucoup de place et n’émet pas d’odeur une fois refermé, il est facile d’utilisation mais surtout nous sommes passés de 5 poubelles de 30 litres par semaine à 2. Autant vous dire que nous en sommes pleinement satisfaits.

Un inconvénient cependant et il est de taille : Une fois le composteur plein il faut le vider soit dans la nature (comprenez dans votre jardin ou potager, enfoui dans la terre) soit dans un composteur public ou de jardin. Là où un lombri-composteur se suffit à lui-même. De notre coté nous allons régulièrement dans la propriété familiale au sud de Paris donc nous en profitons pour vider le compost dans celui du jardin, et depuis quelques semaines des composteurs publics ont vu le jour dans mon quartier. Nous les utiliserons lorsqu’ils seront mis en fonctionnement.

Vous l’aurez compris je suis très fan de ce concept qui m’a permis de réduire drastiquement la taille de nos poubelles et le pli est tellement rapide à prendre que j’encourage tout le monde à se mettre au compost.

Running et zéro déchet

le running et le zero dechet sont ils compatibles ? c'est ce que je me suis demande dans cet article

J’adore courir. C’est le seul sport qui me vide la tête tout en me donnant envie de soulever des montagnes (ou de les gravir hihi). Aujourd’hui pendant ma sortie de course à pied j’ai laissé mon esprit s’évader tranquillement et une pensée parasite est venue à moi « C’est évident, il me faut de nouvelles chaussures de courses (ne dit-on pas dans le milieu du running qu’on doit les changer au bout de 1000 km ?) Et de nouveaux écouteurs de course. Et ça fait longtemps que je n’ai pas acheté de vêtements sympas de running, avec ma grossesse récente je mérite bien ça. Et ma montre fonctionne mal tout de même si je veux faire de bons entrainements… » Fichtre me suis-je dit, en l’espace de 5 secondes j’étais en train de refaire mon dressing de sport à base de plein d’euros et de beaucoup de gaspillage textiles/équipements. Et revoilà que le doute m’assaillait : Comment concilier performance sportive et zéro déchet ? Oui je pense beaucoup pendant que je cours…

Comme tout marché, celui du running a explosé ces dernières années. De plus en plus de pratiquants arrivent sur les routes et les chemins chaque jour et si cela est très positif (je fais partie de ces gens-là) cela fait le bonheur des marques de sport qui fleurissent toujours plus efficaces, toujours plus colorées, toujours plus spécialisées. J’adore courir mais pas seulement. J’aime l’ambiance des compétitions, ces courses pour lesquelles je cours plus pour dépasser mes limites que contre les concurrents, j’aime courir en groupe et participer à des challenges avec des amis ou des inconnus qui partagent la même passion. C’est d’ailleurs pour ces raisons que tout naturellement je me suis tournée vers le trail. On a souvent besoin des autres pour avancer, on court pour dépasser ses limites et on profite de la nature. C’est en courant et en m’entrainant que j’ai pris conscience que ne pouvais pas m’éloigner de la nature longtemps et que j’ai commencé à ramasser les déchets en montagne et à la campagne (d’ailleurs si vous ne connaissez pas le challenge d’un déchet par jour, rendez-vous ici). En fait le trail est un des sports qui rend humble par rapport à l’environnement. On est très dépendant du temps, du climat et on doit apprendre à les respecter, respecter la nature sinon on est contraint d’abandonner ou cela devient dangereux. Pendant notre préparation pour la course de la Mascareignes à la Réunion mon mari et moi avons dû nous adapter aux conditions climatiques fortes : des orages, des canicules, du vent et cela remet tout en perspective. J’aurais donc tendance à dire que l’on respecte plus la nature quand on fait du sport outdoor.

Oui mais voilà lorsque l’on se lance dans la performance ou tout simplement le dépassement de soi, on en vient tout naturellement à consommer : des équipements techniques, des vêtements spécialisés, de la nutrition pas très bio bref en 2015 pour notre course, nous avons dépensé plusieurs centaines d’euros rien qu’en équipements divers (on est pas beaux là, sapés comme ja-ja ?). Donc non, faire du sport ce n’est pas zéro déchet. On a beau ramasser les déchets trouvés dans la nature, ramener les nôtres chez nous, respecter la faune et la flore, faire notre propre nutrition maison, il arrivera toujours un moment où on devra « consommer » des équipements.

En ce début d’année, en plus de celle de refaire du sport, j’ai pris une résolution : tenir l’année entière sans acheter de nouvel équipement de running : chaussures, vêtements, montre… Je ne sais pas si je vais réussir à m’y tenir mais de me le dire va me permettre de résister au maximum à la tentation.

Et vous quelles sont vos résolutions sportives ?

Les 5R comment je les ai mis en place au quotidien : Composter

les 5R se finissent avec le terme composter. Apres refuser, reduire, reutiliser, recycler, voici le compost, donc rot en anglais.
En anglais, le terme rot, pourrir, a été traduit en français par composter.

Les 5R du zéro déchet correspondent aux 5 piliers à respecter pour gagner son mode de vie zéro déchet. Refuser ce qui est superflu, Réduire le nécessaire, Réutiliser ce qu’on achète, Recycler ce qui peut l’être et composter le reste. Voici comment j’ai mis en place ces principes au quotidien : Composter

Je vous vois venir : Mais enfin où est le R de Composter ? Alors, oui c’est vrai Composter commence par un C. Pourquoi parle-t-on des 5R ? Tout simplement car ce concept qui a été démocratisé par Béa Johnson dans son ouvrage « zero waste » parle du verbe « to Rot » qui signifie littéralement pourrir et a été transformé en français logiquement par « composter. »

Il y a un certain nombre de règles à connaitre lorsqu’on pratique le compost. Je dois reconnaitre que je ne les connais pas toutes, effectuant le mien sur mon balcon avec les composteurs bokashi, qui utilisent des champignons pour accélérer le process de compostage. Je vous ferai un article spécifique sur ce composteur qui me satisfait pleinement mais ce qu’il faut retenir c’est que dans un composteur on ne met pas d’oeufs (juste les coquilles broyées), ni de poisson ou de viande. On essaie de limiter les agrumes (oranges, citron notamment) et les épluchures d’oignons. Evidement pas de déchet autre qu’organique. Une fois que mon composteur est plein, on le laisse mariner 3 semaines en récoltant le jus régulièrement. Puis on le vide dans un compost public ou dans notre cas sur le tas de compost de mon oncle en région parisienne. Je ne connais pas le principe de lombri-composteur je ne pourrais pas en parler mais les personnes qui utilisent ce procédé en appartement dans mon entourage en sont très contents.

Je vais être franche avec vous : une fois qu’on a fait l’effort de s’y mettre, on a du mal à s’en passer. c’est simple, chez moi en mutualisant compost et recyclage nous sommes tout simplement passés de 5 poubelles de 30 litres par semaine à 2. C’est juste énorme. Notre poubelle a moins d’odeur et surtout il y a cette satisfaction que ce qui est né de la terre revient à la terre. Pour simplifier la vie, nos deux compost sont sur notre balcon et nous avons une poubelle de cuisine que nous remplissons la journée et vidons le soir.

Vous l’aurez compris je suis très fan du compostage e j’encourage tout le monde à s’y mettre. De plus en plus de compost de quartier se créent chaque année en France dans les villes, un vient d’être installé dans mon quartier, il est donc très facile de s’y mettre et promis, une fois commencé, vous ne pourrez plus vous en passer.

Et vous, vous vous êtes mis au compost ?

Cet hiver on mange…

voici les legumes et fruits de saison a deguster pendant l hiver

Nous sommes en plein hiver ça y est et même si dans les magasins, tous les fruits et légumes sont à votre disposition, il ne faut pas oublier de consommer local et de saison. Alors oui je sais en plein hiver la liste n’est pas très longue et on a vite fait de faire le tour des fruits et légumes de saison. je vous conseille alors de varier les recettes pour varier les plaisirs : tartes, gratin, soupes, purées et cakes, à vous de vous amuser pour les déguster. Voici les légumes et fruits d’hiver les plus faciles à cuisiner :

  • les choux ! chou fleur, chou frisé, chou rouge, chou vert
  • le panais
  • le potimarron
  • l’endive
  • le poireau
  • la carotte
  • la mache
  • l’oignon
  • le chou de Bruxelles
  • la pomme de terre
  • le brocoli

Et du coté des fruits :

  • le citron
  • le kiwi
  • la noix
  • le kaki
  • l’orange
  • le pamplemousse
  • la pomme
  • la poire

De l’importance de dédiaboliser le zéro déchet

cet article a pour but de dediaboliser les termes du zero dechet comme l'economie circulaire le zero dechet ou le furoshiki

Dans ce post, je voulais vous parler du concept du zéro déchet d’une manière générale. En effet j’ai passé les fêtes dans ma famille et celle de mon mari et j’ai été une fois de plus frappée par la surconsommation de cette période de l’année, que ce soit en achat décoration, nourriture, cadeaux et emballages. Je vous en avait déjà parlé, c’est la raison pour laquelle j’avais commencé à m’intéresser au zéro déchet.

En discutant avec mes proches, je me suis surtout rendue compte que maitriser sa consommation et la rendre plus responsable sonnait dans la tête de beaucoup de monde comme arrêter de consommer tout court. En fait même le terme de zéro déchet fait peur, on me prend la plupart du temps pour une extrémiste qui n’achète plus rien et fait pousser ses légumes sur son balcon. J’aimerais bien 😉 mais là n’est pas la question ahaha. En fait il faudrait dédiaboliser le principe du zéro déchet, le démocratiser, le rendre accessible à tous. Beaucoup de famille n’ont pas conscience qu’ils pratiquent déjà le zéro déchet, mais à leur rythme. Alors je me suis dit que j’allais vous parler de quelques termes fréquemment utilisés dans ce milieu en détails et avec des exemples pour vous faire prendre conscience que vous faites déjà de gros efforts et et qu’à votre échelle vous participez déjà à l’effort commun.

Le zéro déchet : Déjà ce terme est utilisé lorsque l’on a pris conscience que les déchets que l’on produit ne disparaissent pas mais sont détruit/enfouis/brûlés… et créent donc de la pollution sur une planète qui est de moins en moins capable de l’absorber. Donc pratiquer le zéro déchet c’est tout simplement remettre en question son mode de consommation et essayer, à son rythme, de réduire les déchets que l’on crée. Bien sur qu’on sait que le zéro déchet n’existe pas. Même la papesse du zéro déchet Béa Johnson en crée, regardez sa dernière photo Instagram. Réduire ses emballages, recycler ce qui peut l’être c’est déjà du zéro déchet.

Economie circulaire : Vous avez déjà vendu ou acheté des objets sur le Bon Coin ? Félicitation vous pratiquez déjà l’économie circulaire ! Et oui l’économie circulaire désigne le fait d’acheter ou de vendre en ligne ou en direct des objets d’occasion. Cette économie prend de plus en plus d’ampleur ces dernières années.

Greenwashing : Le Greenwashing, c’est le fait pour une marque, une entreprise, d’utiliser des techniques marketing pour se donner une image écologique et responsable. Ce sont les entreprises qui vous promettent de planter un arbre à chaque fois que vous achetez l’un de leur produit. C’est également cette multinationale de fast food qui change son logo et le fait passer de la couleur rouge à la couleur verte. Le problème c’est que ces entreprises jouent avec la prise de conscience collective sur l’environnement pour l’utiliser à leur escient et déculpabiliser le consommateur. Eux, de leur coté réalisent toujours plus de revenus grâce à ce procédé.

Furoshiki : Le furoshiki c’est le principe japonais qui consiste à emballer des objets avec du tissu selon le principe de l’origami, du pliage et du nouage. Un emballage en tissu, c’est un furoshiki !

Tote bag : Et plus généralement les sacs réutilisables, si vous emmenez déjà vos propres sacs dans les magasins pour faire vos courses, alors vous pratiquez déjà le zéro déchet puisque vous les réduisez.

Compost : Le compost, c’est le fait de mettre de côté les déchets organiques, les épluchures de légumes et de fruits, afin qu’ils se transforme en une sorte de terreau très riche qui sera ensuite reversé dans la nature, le potager, les plates. C’est un procédé biodégradable qui réduit considérablement les déchets.

A mes trousses

Je collectionne les trousses, pochettes et autres boites de rangement comme marie kondo

Alors avez-vous été bien gâté à Noël ? J’espère en tout cas que vos fêtes se sont bien passées et que vous avez profité de votre famille et de vos proches. Pour ma part, j’étais plutôt contente d’avoir réussi à faire des cadeaux dématerialisés et à récupérer les emballages cadeaux des années précédentes pour cette année.

Et j’ai aussi eu droit à des petits cadeaux dont deux pochettes. Ah les pochettes… Mais aussi les trousses, les boites, c’est ma passion. Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé ranger mes affaires et mes objets dans des boites / des pochettes / des trousses. Et aujourd’hui cette passion est toujours là. Pendant longtemps j’ai pensé que je devais avoir un problème mais en fait plus j’en parle autour de moi et plus je rencontre des personnes qui ont cette même lubbie. Quand on sait cela, il n’y a rien d’étonnant à ce que je me soit mise au rangement… (Lire mon article sur la magie du rangement de Marie Kondo).

J’ai des pochettes, des trousses, des boites de tous les motifs et de toutes les tailles. Des anciennes boites Birchbox du temps où j’aimais recevoir des nouveautés chaque mois (quand on y pense ce commerce ne peut pas être plus à l’opposé du zéro déchet…), des trousses offertes dans les magasins, celles rapportées de l’étranger par des proches, celles que j’ai moi-même acheté et des pochettes en veux-tu en voilà. Il fut un temps où dans mon sac à main j’avais trois pochettes différentes pour ranger mon petit bazar.

Suite à mon désencombrement j’ai pourtant procédé à vider les placards et je me suis retrouvée avec un certain nombre de pochettes vides. 32 pour être exacte (oui j’ai compté j’ai honte). Pour certaines je les ai donné, pour d’autres je les ai gardé et je leur ai trouvé une nouvelle affectation. Ayant deux enfants j’ai vite trouvé une utilité pour ranger leurs jeux divers.

Et j’en ai gardé quelques unes qui servent à mon sac à main mais surtout quand je pars en voyage. Ainsi tout est bien rangé et je retrouve plus vite les affaires de toutes la famille. Lors de ma visite sur le salon Made In France cette année, j’ai eu le plaisir de découvrir une jolie marque de linge de lit : à demain. Bien sur je me suis intéressée à leurs trousses de toilette faites à partir des chutes de tissus des parures de lit. Evidement elles sont made in France et devinez qui est repartie avec le modèle Parcelle Emeraude ? Pour ma défense elle était douce comme un oreiller je ne pouvais pas résister. Bon le plus compliqué maintenant c’est que j’ai envie d’acheter les draps assortis… Consommation quand tu nous tient 😉

Et vous avez-vous des petites lubbies ?

Voici la trousse de toilette a demain faite a partir de chutes de tissus. Le modele Parcelle Emeraude.

Les 5R comment je les ai mis en place au quotidien : Recycler

Les 5R du zéro déchet correspondent aux 5 piliers à respecter pour gagner son mode de vie zéro déchet. Refuser ce qui est superflu, Réduire le nécessaire, Réutiliser ce qu’on achète, Recycler ce qui peut l’être et Composter le reste. Voici comment j’ai mis en place ces principes au quotidien : Recycler

Ah recycler…. Ce superbe mot utilisé à tord et à travers depuis des années utilisé dans tous les domaines et pour tout justifier même les actions les plus loufoques. Je ne suis pas très à l’aise avec cette partie car elle est très technique et les informations données tous les jours dans les médias ne sont pas toujours bien documentées. C’est simple, recycler est devenu la bonne excuse pour produire encore et toujours plus. C’est comme si les grandes marques se rachetaient une conduite : « Vous voyez j’ai créé une bouteille en plastique, mais elle est recyclable ». Oui sauf qu’en fait recyclable ne signifie pas forcément que l’endroit où elle va être jetée va réellement recycler ce matériau, ni que l’ensemble des composants de cette bouteille vont être recyclés. Par ailleurs, l’énergie dépensée pour recycler cette bouteille est une énergie qui pourrait être utilisée à meilleur escient.

Bref vous l’aurez compris, recycler ne doit pas être vu comme l’unique moyen pour pratiquer le zéro déchet. Car en effet, dans les 5R il n’arrive seulement qu’en 4ème position : On limite ses acquisitions en Refusant, on limite sa consommation en Réduisant, on limite sa consommation en réutilisant et seulement après on recycle ce qu’on peut recycler. Ce qui signifie que si on suit à la lettre les trois principes précédents, normalement on a pratiquement rien à recycler. C’est pour cette raison que des magasins en vrac voient le jour, que l’économie circulaire existe, car le recyclage coûte cher en argent et en énergie. Par ailleurs ne nous voilons pas la face. Le recyclage n’est pas infini et il arrive toujours un moment où il faut définitivement jeter le matériau.

Vous l’avez peut-être remarqué si vous habitez en Ile-de-France, depuis le 1er octobre 2019 nous sommes invités à mettre au recyclage l’ensemble de nos emballages là où auparavant il ne s’agissait que du plastique, du carton et des papiers non souillés. c’est une très bonne nouvelle mais je suis perplexe face à ce changement pour deux raisons : La première c’est que je ne vois pas comment en aussi peu de temps les pouvoirs publics peuvent recycler tout à coup tous ces matériaux, et la seconde c’est que les poubelles débordent désormais sans qu’il n’y ai plus de contenant qu’avant. Que va-t-on faire de toute cette matière désormais ? Il faudra un certain temps pour que les choses se mettent en place.

De mon coté comment j’ai mis les choses en place chez moi ? Et bien j’ai mis en place à la lettre (ou presque) les 5R au quotidien, ce qui fait qu’en refusant, réduisant, réutilisant, ma poubelle de recyclage a beaucoup diminué. Ce n’est pas tous les jours facile mais je m’aide des magasins en vrac pour réduire les emballages qui constituent la quasi totalité du recyclage.

Et vous comment avez-vous mis en place ce pilier au quotidien ?

Les 5R comment je les ai mis en place au quotidien : Réutiliser

comment j'ai mis en place les 5R au quotidien zero dechet : reutiliser

Les 5R du zéro déchet correspondent aux 5 piliers à respecter pour gagner son mode de vie zéro déchet. Refuser ce qui est superflu, Réduire le nécessaire, Réutiliser ce qu’on achète, Recycler ce qui peut l’être et Composter le reste. Voici comment j’ai mis en place ces principes au quotidien : Réutiliser

Dans le langage du zéro déchet, le terme Réutiliser peut signifier deux choses : La première c’est d’utiliser un objet avec le même but qu’il a été créé à l’origine. On a donc utilisé l’économie circulaire et acheté d’occasion par exemple. La seconde c’est d’utiliser un objet ou le modifier pour en détourner l’usage. On appelle ça l’upcycling.

Si j’ai depuis longtemps réussi à réutiliser des vêtements notamment quand mes soeurs m’en donnent ou quand je les achète d’occasion, j’ai toujours eu plus de mal à passer à l’upcycling. Pour moi, il faut faire preuve de créativité pour réutiliser objets, matériaux ou tissus qu’on possède chez soi pour en faire d’autres objets. Ce n’est pas forcément le cas mais il faut au demeurant aimer bricoler ou du moins être manuelle. C’est l’idée que je ‘en fais.

Avec du tissu, on peut réaliser des emballages réutilisables ou des chiffons pour nettoyer la maison. Avec des boites on peut faire un certain nombre de rangement. Internet regorge de tutos permettant de transformer et donner une nouvelle vie aux objets aussi c’est vrai que quand on se lance dans le zéro déchet il faut être imaginatif.

De mon coté j’achète très peu depuis que je me suis lancée dans le zéro déchet mais ce que j’achète notamment en vêtements sont de l’occasion et je les garde très longtemps. Il m’arrive aussi (rarement) de les faire évoluer, notamment sur des détails et des motifs du vêtements. Je pense qu’il y a quelque chose à améliorer à ce niveau là pour utiliser des choses à la maison sans avoir besoin d’acheter. Si vous avez des astuces je suis preneuse !

Esprit de Noël : des astuces pour une table de fête zéro déchet

table de fete zero dechet esprit de noel

Bon certes le titre est un peu racoleur. En vrai je sais déjà que notre table de Noël ne sera pas zéro déchet, d’abord parce que ce ne sera pas chez nous qu’on le fêtera (compliqué d’imposer ce mode de vie) et ensuite car vous le savez maintenant je ne veux pas aller trop vite dans cette transition. J’ai en effet encore à la maison de nombreuses décorations de sapin ou de table et il est hors de question pour moi de les jeter. L’idée de cet article est plutôt de vous inviter à réutiliser les décorations ou objets que vous avez chez vous et si vous acheter, d’investir durable. Voici donc quelques astuces à mettre en place chez vous si vous le voulez/pouvez :

Les serviettes en tissu : De mon coté j’avais déjà investi dans des serviettes en tissu que j’utilise désormais pour tous mes diners entre amis. J’en ai acheté douze pour ne pas être à court et si nous sommes nombreux à table. Certains diront que c’est facile à faire, je vous prie de croire que pour moi cela à été un crève-coeur car un de mes petits plaisirs était d’acheter des serviettes en papier fantaisie à Monoprix (chacun son truc hein). c’est donc bien fini, et pour Noël j’ai décidé d’investir dans des serviettes plus festives afin de pouvoir les utiliser lors d’événements plus particuliers (anniversaires, Noël…). J’en ai acheté douze et il s’agit de celles-ci. Mon petit plaisir dorénavant c’est de ne plus voir toutes ces serviettes qui finissent à la poubelle car le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.

Le centre de table : Là aussi l’idée est de réutiliser ce qu’on a chez soi. Pourquoi ne pas découper un tissu que vous aimez bien pour l’utiliser pour la table ? Avec une petite déco la table sera bien mise en valeur.

La décoration : Il s’agit d’un classique et certains le font peut-être déjà mais l’idée ici est d’utiliser en décoration des choses qui existent déjà dans la nature : des pommes de pain, des branches de sapin, du houx , des fruits de saison ou des épices. C’est joli et ça sens vraiment très bon !

La vaisselle : Evidement si vous le pouvez bannissez les couverts et assiettes et verres en plastique. Le mieux est d’investir là aussi dans une vaisselle de bonne qualité, classique pour ne pas se lasser qui sera sublimée par la décoration réalisée.

Les bougies : Pour ma part je ne suis pas très fan en temps normal. Notamment après avoir appris que les bougies parfumées étaient toxiques pour l’air intérieur. Alors avec mes enfants à la maison très peu pour moi. Pour Noël en revanche je pense que l’on peut faire une exception mais dans ce cas là, choisissez les sans parfum et si possible made in France : Par exemple les bougistes.

Et vous quelle sera votre table de Noël cette année ?