J’ai testé l’application MoralScore

Vous connaissez certainement Yuka, l’application qui note les produits de grande surface et vous indique si ceux-ci sont bons à manger ou biens ultra-transformés et donc mauvais pour la santé. Si vous utilisez déjà cette application, MoralScore devrait vous plaire. Vous pourriez croire que je vais vous parler d’un service du même style et vous n’avez pas tord. Dans les deux cas ces applis ont pour but d’apporter de la transparence à ce que nous consommons et nous invite à mieux nous renseigner sur la composition des produits.

Au demeurant, j’ai été attirée par cette application car elle entre dans une démarche bien plus large : consommer moins mais mieux. Je me suis donc inscrite pour tester le service qui est gratuit.

Déjà, lors de l’inscription, on est invité à répondre à un questionnaire pour que l’application connaisse quelles sont nos valeurs les plus importantes et nos opinions. On indique quels sont les critères les plus importants pour nous afin que les résultats nous correspondent exactement. Puis l’appli forme une carte de nos propres valeurs.

Ensuite, lorsque les scores sont créés, on peut rechercher un produit. J’ai choisi le domaine « s’équiper pour le sport ». J’ai été attirée par cette section car je me pose beaucoup de question sur ma consommation d’équipement sportif, je vous en avais déjà parlé dans ce post. La page présente alors les enseignes qui se recommandées en fonction de mes valeurs avec en premier lieu Décathlon. S’ils vendent beaucoup de plastique, c’est une enseigne innovante, portée vers les sport outdoor et des prix bas. Le point négatif est que tout provient de Chine.

Un peu plus loin, dans la rubrique « ma conso » je peux faire un test pour savoir si ce que je consomme est en accord avec mes valeurs. Aie, aie, aie autant vous dire que j’ai des progrès à faire malgré tout. mon score est que 51% des mes achats correspondent à mes valeurs. Je ne suis pas surprise, c’est surtout l’habillement qui est à améliorer, car pour mes enfants qui changent souvent de taille et qui abiment leurs vêtements j’ai tendance à régler les problème chez H&M. Choix discutable vous en conviendrez…

De nombreuses boutiques ne sont pas présentes (notamment les marchands indépendants, cette appli est faite pour le grand public), et certains choix sont encore un peu flous mais je trouve l’application plutôt bien faite. Inutile de préciser que les scores appliqués pour les boutiques recommandées sont totalement indépendants. Un tel projet ne saurait fonctionner avec le soutien d’un grand groupe c’est ce qui fait sa valeur. Je pense que le service va s’améliorer dans les mois qui viennent, en tout cas je le trouve plutôt bien fait et intéressant pour les gens comme moi qui ne prennent pas assez de temps pour déchiffrer les étiquettes et les listes d’ingrédients 🙂

Cet été on mange…

Ca ne vous a pas échappé, l’été est là mais le temps ne semble pas s’en être rendu compte ! Qu’à cela ne tienne les fruits et légumes de la belle saison arrivent petit à petit et quelle joie de retrouver toutes ces couleurs dans nos assiettes. Il nous faudra bien trois mois pour en avoir assez des tomates, du melon et autres pastèques (oops moi je m’en lasse jamais) et retourner retrouver nos bonnes courges. En attendant voici les fruits et légumes de saison :

  • La courgette
  • l’aubergine
  • la tomate (à nous les ratatouilles !)
  • Le concombre
  • le melon
  • la laitue
  • le fenouil
  • le poivron
  • le navet
  • les haricots verts (enfin!)
  • la carotte
  • l’artichaut
  • l’ail
  • le brocoli

Et du coté des fruits, c’est coloré mais c’est surtout très rouge et on adore !

  • La rhubarbe : Elle n’est pas longue la saison de la rhubarbe alors profitez-en c’est bientôt fini !
  • les cerises
  • les fraises
  • les myrtilles
  • la pêche
  • l’abricot
  • les groseilles
  • la pastèque

Et ce que j’apprécie particulièrement en cette saison c’est le retour des herbes aromatiques :

  • l’aneth
  • le basilic
  • le verfeuil
  • la ciboulette
  • la coriandre
  • l’estragon
  • le laurier
  • la menthe
  • l’oseille
  • l’origan
  • le persil
  • le romarin
  • le thym

De la simplicité d’une démarche Zéro déchet

Une fois n’est pas coutume mon billet du jour porte sur la manière d’appréhender la démarche zéro déchet. En effet, lors d’un précédent billet, je vous avais partagé mon avis sur le fait que le domaine du zéro déchet peut faire peur car on nous image souvent ayant des attitudes extrêmes et totalement à l’opposé de la manière de fonctionner actuelle. Il faut dire que le vocabulaire n’aide pas, avec des termes empruntés à d’autres langues ou complexes à utiliser (Furoshiki, tote bag,…) et que cela laisse croire qu’il s’agit là d’une petite communauté dans laquelle il faut montrer pate blanche pour entrer. Et pourtant nous essayons tous à notre niveau de rejoindre le zéro déchet. A notre rythme et avec des retours en arrière mais en tout cas on essaie.

Je voudrais vous partager une anecdote que j’ai vécu très récemment. Il faut d’abord que je vous explique que si je tends vers le zéro déchet chez moi, j’ai beaucoup de mal à « évangéliser » mon entourage. Je n’ai pas envie de devenir la « donneuse de leçon », la « rabat-joie » et encore moins envie d’entrer dans un débat avec mes proches (mais si vous le connaissez ce débat : Ah bon tu fais du zéro déchet mais pourquoi il y a un emballage en plastique là ? – Oh et pourtant tu te maquilles tu n’as pas honte!) Bref des débats stériles qui n’amènent nul part puisque la personne veut juste vous mettre face à vos contradictions et ne veut pas voir le vrai problème. Donc en général je ne dis rien, lorsque l’on sort j’amène mes récipients et essaie de ne pas voir les verres ou ustensiles en plastiques, accessoirement vendus comme réutilisables en magasin, qui viennent remplir les poubelles en fin de repas.

Mais lors d’un récent pique-nique organisé avec deux amies, l’une d’elles que je connaissais peu a indiqué quelques heures avant de se retrouver dans un message commun cette simple phrase :

« Au fait, j’essaie d’arrêter les bouteilles en plastique, si vous le pouvez venez avec votre gourde 🙂 ».

Et c’est tout.

C’était si facile, si simplement amené que je n’ai pas pu m’empêcher de penser que j’avais tout faux dans ma manière de fonctionner. En fait le zéro déchet c’est simple. C’est notre manière de l’aborder et de présenter la démarche qui est compliqué. Et plutôt que de vouloir chercher à changer les habitudes de notre entourage on pourrait tout simplement leur suggérer simplement des modifications à apporter.

Cette anecdote m’a fait réaliser beaucoup de choses sur ma manière d’appréhender le zéro déchet. Et à l’heure où les déjeuners sur l’herbe et la saison des barbecues s’est ouverte, je pense que je vais essayer de mettre plus souvent en pratique cette simple phrase.

Et vous comment évangélisez-vous votre entourage ?

Mes indispensables zéro déchet : la pâte à tarte

recette de la pâte à tarte brisée à faire soi même

Une fois n’est pas coutume, mon indispensable zéro déchet d’aujourd’hui, c’est une recette. En effet, faire ma propre pâte à tarte faisait partie de ma to do list du confinement. Depuis des années que je me suis mise à la cuisine, je m’étais mis en tête que faire une pâte à tarte était long et compliqué. Je m’y suis mise et je ne jure plus que par ça. Vous imaginez l’économie que je fais désormais en n’achetant plus la pâte de grande surface pleine d’emballages ? Voici la recette que j’ai suivi que est celle de ma tante.

Ingrédient pour une pâte brisée :

-100g de beurre en petits morceaux (le beurre ne doit pas être trop froid mais pas mou non plus)

-200g de farine (pour une tarte salée, on peut aussi mélanger 100g de farine blanche et 100g de farine au blé noir).

-Un tiers de verre d’eau tiède (du robinet)

  • Malaxez à la main la farine et le beurre en ajoutant les morceaux de beurre petit à petit.
  • Egrenez ensuite afin que tout le beurre soit absorbé par la farine.
  • Creusez un puit et versez le contenu d’un tiers de verre d’eau tiède.
  • Mélangez d’abord à la spatule puis finissez à la main et formez une boule. Si vous voyez que la boule n’est pas formée vous pouvez ajouter un peu d’eau.
  • Une fois la boule formée, étalez de la farine et utilisez un rouleau à pâtisserie pour l’étaler du diamètre de votre moule.

Votre pâte est prête, vous pouvez créer votre tarte. Cette recette a changé ma vie, je n’achète plus aucune pâte toute faite désormais.

Quand les choix ou les prises de décisions fatiguent

J’ai lu récemment « La 25ème heure » de Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont. Il s’agit d’un livre à l’attention des travailleurs qui a pour but de vous faire gagner en productivité et donc de gagner du temps dans votre journée pour le passer à faire des choses plus agréables et moins rébarbatives. Je synthétise de manière grossière mais cela correspond à l’image que j’en avais avant de le commencer. J’ai été surprise d’y trouver beaucoup d’outils qui effectivement permettent de transformer certains tâches ennuyeuses beaucoup plus intéressantes.

Si j’en parle aujourd’hui c’est que j’y ai aussi retrouvé un précepte que j’utilise aujourd’hui dans ma vie quotidienne zéro déchet. Page 108, les auteurs indiquent que : « la décision fatigue ». Je me suis énormément retrouvée dans cette phrase entre mon travail, ma vie de famille et à la maison, et nos activités en tout genre. Ce que disent les auteurs c’est à cause des micro-décision que nous prenons chaque jour (comment je m’habille, qu’est ce que je donne à manger aux enfants, est ce que je prends un parapluie), notre cerveau n’a plus assez d’énergie pour penser aux décisions importantes. Il est en quelque sorte pollué par trop de pensées parasites et de micro-décision à prendre. On aurait donc tendance à choisir des solutions de facilité et de dégrader le niveau de nos décisions. Les auteurs donnent l’exemple célèbre de Barack Obama qui portait tous les jours le même costard bleu pendant ses deux mandats afin de ne pas avoir à se poser la question de sa tenue vestimentaire chaque matin.

Ca a fait écho en moi, car non seulement je me suis retrouvée dans cette situation mainte fois (avec en plus la pression sociale pour mes enfants) mais aussi car cela m’a rappelé que certaines personnes ont déjà réfléchi à ce sujet d’un point de vue écologique : Diminuer le nombre de nos biens, vider nos espaces de vie afin de supprimer les pensées parasites et diminuer le ombre de nos décisions. Jusqu’à avoir un dressing minimaliste afin de baisser notre empreinte carbone due aux vêtements. Beaucoup en ont écrit des livres.

Plusieurs fois je me suis penchée sur ce sujet du dressing car j’ai toujours eu conscience que j’ai des tenues favorites chaque saison de l’année que je reporte beaucoup parce que je me sens bien à l’intérieur. Plusieurs fois j’ai vidé mon dressing tout en essayant de ne pas le remplir et même si je n’en suis pas complètement satisfaite aujourd’hui je suis contente du chemin parcouru. Surtout en ayant fait travailler l’économie circulaire pour le vider. On est loin du projet 333 (33 vêtements par saison) mais ce n’est pas forcément mon but. Mon but c’est de porter la totalité de mon dressing avec plaisir chaque matin.

Pour revenir à cette affirmation « la décision fatigue », elle s’applique chez soi aussi et le fait de diminuer les sources de réflexion permet de calmer le stress. Cela n’empêche en rien la créativité, mais vous concentrez votre énergie dans l’instant présent : votre travail, votre famille, vos enfants.

Et vous comment faites-vous pour simplifier vos décisions ?

Retour sur le reportage « Un monde obèse » sur Arte

Ces derniers jours, j’ai vu passer énormément de commentaires sur le reportage « un monde obèse » diffusé sur Arte. Ce genre de reportage m’intéresse car au delà du sujet principal de la mal-bouffe, on y retrouve en général les sujets du gaspillage, de la surproduction alimentaire, des emballages etc… J’ai donc pris le temps de le regarder et je n’ai pas été déçue du voyage.

Le reportage commence avec ces mots : « L’épidémie d’obésité est le problème le plus grave au monde. La moitié de la planète sera obèse ou en surpoids en 2030. » Ca nous met dans l’ambiance tout de suite. Cette vidéo a cela d’intéressant qu’elle ne blâme pas les consommateurs mais bien l’industrie agro-alimentaire.

Certains passages m’ont particulièrement marqué notamment :

  • Cette chercheuse qui ayant nourri 4 générations de souris à base de nourriture ultra transformée. « chaque génération avait moins de bactéries intestinales que la précédente. A la 4ème génération, plus de la moitié des bactéries ont disparu. Un simple régime alimentaire riche en sucre a décimé le microbiote de manière irréversible. » Cela est une cause essentielle de l’obésité. Et cela explique pourquoi, à nourriture équivalente, tout le monde ne réagit pas de la même façon.
  • Ou encore ce médecin au Mexique (un des pays ayant le plus grand nombre d’obèse dans le monde) : « Aujourd’hui en consultation nous avons eu un petit garçon de 3 ans, qui pesait déjà 20 kgs. Sa maman pensait lui donner une alimentation saine en lui faisant boire beaucoup de jus de fruits. Jusqu’à 7 ou 8 pas jour. » (cette citation m’a marqué car ma fille de 3 ans fait 14 kgs…
  • Ou encore cette réflexion sur notre situation en France : « Seuls 25% des produits transformés affichent le logo nutri-score car il n’est pas obligatoire. »
logo nutri-score en France

Ce qui m’a frappé également, c’est la puissance des lobbies et des acteurs de l’industrie agro-alimentaire. Ils sont d’ailleurs clairement cités dans le reportage : Nestlé, Coca-Cola, Pepsico, Unilever, Kellog’s, Danone, Mars, Mondelez, General mills ou encore Associated British food. D’ailleurs, le reportage reparle de ce scandale autour du sucre. Dans la fin des années 70, la recommandation officielle était de ne plus manger du gras et de le remplacer par du sucre jugé bon pour la santé. Quel carnage cela a créé en plusieurs générations. Aujourd’hui, nous pouvons sans conteste affirmer que pas un seul produit transformé n’échappe au sucre.

Et bon sang ces emballages en plastiques qui ont envahi les rayons des supermarchés…

Alors le reportage qui multiplie des images de personnes obèses et des gros plans de personnes en train de manger est souvent dérangeant et terriblement malaisant. Je pense que c’est fait exprès et cela fonctionne à merveille, j’ai fini le reportage totalement dégoutée. Ca c’est sur j’ai pris une claque.

Ma réflexion sur les emballages individuels

En ce moment je suis confinée dans la région parisienne. Cette semaine nous avons entrepris de déboucher une arrivée d’eau de pluie qui passe devant le portail. En la débouchant nous avons trouvé pêle-mêle : des dizaines de billes, des stylos, des feutres, des bouchons de stabilos, des cartouches d’encre vides et des dizaines (que dis-je des centaines) d’emballages de gouters individuels. Entre Kinder, pepito et pom’potes, cet amas d’ordures m’a choqué.

Mes enfants sont encore trop jeunes pour apporter des goûters à l’école mais je n’ai pas attendu cela pour me procurer des emballages réutilisables. Loin de moi l’idée de culpabiliser voire de jeter la pierre aux parents qui n’ont pas le temps mais quand je vois la quantité de déchets non recyclables que ces emballages produisent, je me suis dit que j’allais vous proposer des alternatives :

Pour les compotes à boire : Exit les pom’potes si pratiques mais si peu écologiques. Passez aux gourdes lavables et réutilisables. j’aime bien la marque Squiz et même si cela représente un investissement au départ (23,90€ pour les 5 gourdes) ces gourdes vous serviront de nombreuses années.

Pour les goûters à emporter : Les sacs à collation. Pratiques, lavables et de différentes tailles, ils vous permettent d’emporter partout les goûters des enfants. Les miens ont été achetés au Québec mais vous en avez des très bien sur Etsy par exemple.

Si vous préférez les boites : Si vous préférez les boites aux sacs, pour éviter que les goûters ne soient écrasés par exemple, Ludilabel en fait des biens.

Et pour boire ? On évite évidement les bouteilles en plastique jetables et on mise sur les gourdes réutilisables. Ma préférence à moi c’est qwetch.

Et vous comment vous organisez-vous pour emporter le goûter de vos enfants ?

J'ai testé le plan de Basilic issu d'un emballage compostable de cosmétique

Je me suis fixé plusieurs objectifs pendant cette période de confinement et l’un d’eux était de me mettre à jardiner. En effet, j’ai la chance de profiter d’un jardin là où d’habitude je n’ai qu’un balcon. Pour profiter du soleil, et aussi d’un moment seule avec ma fille de trois ans je l’ai emmené planter du basilic.

Je n’avais évidement pas prévu cela, mais il se trouve que j’ai soutenu récemment la création d’un shampoing solide via une campagne Ulule et l’ayant reçu il ya quelques semaines, j’ai eu le plaisir de découvrir leur emballage compostable contenant des graines de basilic. Le shampoing est de la marque Umaï et vous pouvez le découvrir ici.

Nous voilà parties avec ma fille et voici comment cela s’est passé :

Etape 1 : Nous avons choisi un pot troué au fond afin que l’eau puisse bien s’évacuer. Puis nous avons rempli le pot de terre et de terreau. Une fois que le basilic sera assez grand, viendra le moment du rempotage et là nous choisirons un pot beaucoup plus grand.

Etape 2 : Nous avons ensuite déchiré l’emballage du shampoing solide Umaï pour le placer dans les 4 pots que nous avions choisi. Puis nous l’avons recouvert d’un demi centimètre de terre.

Etape 3 : Nous avons placé une coupelle en dessous pour humidifier la terre par le bas. Puis nous avons arrosé légèrement chaque pot. Puis nous avons placé la coupelle plein sud afin qu’elle bénéficie du soleil. Rendez-vous pris dans un mois afin de voir si nos plans ont pris. A nous les belles salades.

Je ne sais pas si nos plans prendront mais ce que je sais c’est que j’ai passé un très bon moment avec ma fille dans le jardin. A refaire !

Réduction et amélioration de ma routine beauté

reduction et amelioration de ma routine beaute

Il y a quelques mois, je vous parlais de ma routine beauté et du fait que j’essayais de la réduire et de passer à des produits bio. Depuis, j’ai réussi à la faire évoluer dans le bon sens et j’en suis très fière. A l’exception de trois produits, je n’arrive pas à être zéro déchet. En revanche, toute ma routine ou presque est désormais bio. Je vous la présente ici :

  • Pour le visage : Crème de jour hydratante Lavera, contour des yeux Lavera, crème de nuit Ren, nettoyant Ren, démaquillant lait Melvita.
  • Pour le maquillage : BB crème satinée radiance de Ren, Mascara et crayon à sourcils Lavera.
  • Pour le corps : Crème riche Ren, savon solide (fait en France par une savonnerie dans le Beaufortin), Shampoing solide Umaï. Je fais toujours mes masques cheveux à l’huile de coco. Pour m’épiler, j’utilise désormais mon savon solide et j’ai toujours mon rasoir.
  • Pour les mains : Crème hydratante pour les mains Lavera.
  • Pour les dents : J’ai toujours ma brosse à dent en bambou et mon dentifrice solide.
  • Déodorant : En alternance Le Bergamot & Lime de Schmidt’s ou celui de Respire (qui en plus est rechargeable).

Si l’on résume, je suis passée de 22 produits différents à 19. Par ailleurs, je suis aujourd’hui à 6 produits zéro déchet sur 19. J’ai bien conscience que je peux mieux faire, aussi mon prochain objectif sera de diminuer le nombre de produits pour passer au zéro déchet. Je pense par exemple faire ma propre crème pour les mains et mon propre déodorant.

Par contre et parce que j’aime bien me féliciter lorsque j’ai fait un effort, toute ma routine est bio, et ça c’est vraiment une bonne nouvelle. Bravo à moi 🙂

Et vous avez-vous changé votre routine beauté ?

Mes indispensables zéro déchet : le sac à pain

mes indispensables zero dechet le sac a pain

Pour ce second article sur mes indispensables zéro déchet, il était impossible pour moi de ne pas vous parler de mon sac à pain. En bonne française que je suis, le pain c’est mon quotidien ou presque. Il y en a toujours chez moi, frais ou au congélateur. Et quand j’ai commencé à m’intéresser au zéro déchet, c’est un des premier accessoire que je me suis appropriée.

Si nous venions tous avec notre sac à pain (et notre sac à viennoiseries) à la boulangerie, imaginez le nombre de sac en papier que nous pourrions économiser. Certes la plupart des sacs sont recyclables, mais le déchet parfait est celui qu’on ne produit pas.

J’ai commencé par chercher en ligne des sacs à pain qui correspondraient à ce que je voulais. J’ai rapidement été déçue. Certains étaient fabriqués en France mais étaient très chers, d’autres étaient fabriqués à l’autre bout du monde et moins cher mais ne semblaient pas solides. D’autres enfin semblaient cocher les deux cases mais ne me convenaient pas. Je cherchais en effet un sac suffisamment grand pour y faire entrer 4 baguettes ou un gros pain, avec un cordon pour le refermer et des hanses larges pour le porter sur l’épaule.

Bref vous voyez où je veux en venir, pour cette fois-ci j’ai dû me tourner vers une couturière qui vendait ses créations en tissus sur un marché d’artisan. Elle vendait des sacs à pain mais pas comme je voulais, et en discutant j’ai fini par lui passer commande du sac à pain parfait pour moi. 3 semaines plus tard je l’avais dans ma boite au lettre pour un peu plus de 10€.

Depuis c’est simple il ne me quitte plus. Il est dans mon sac pour pouvoir aller à la boulangerie sur un coup de tête et même mon mari a pris l’habitude de l’utiliser lorsque c’est lui qui va à la boulangerie. J’ai réellement l’impression de faire un geste pour la planète lorsque je le prends et que je vois toutes les personnes à la boulangerie qui n’en n’ont pas. Ce n’est pas difficile de s’en procurer un et franchement cela fait une économie incroyable. Vous en trouverez un pas mal ici, et également des sacs à viennoiseries.